Partant
de ces considérations, les nouvelles dispositions relatives à la
réadaptation de la réglementation de la zone immeuble portent sur les
articles suivant:
1-
Article relatif aux possibilités
maximales d'utilisation de sol pour la zone B secteur B3.
Le
règlement de la zone B secteur B3, stipule que la surface maximale
constructible au sol, CES est de 70% de la superficie de la parcelle.
Quant au coefficient d'occupation maximale du sol, COS, il est de
2.4.
Ces
dispositions sont souvent considérées par les citoyens, les promoteurs
et les architectes comme assez contraignantes et limitatives pour une
bonne valorisation de la zone immeuble B3.
Afin
de répondre à ces préoccupations et assurer en même temps une
meilleure qualité de la production du logement, les nouvelles
dispositions applicables à ce secteur sont comme suit:
§
Pour les
immeubles B3 ayant des appartements d'une superficie moyenne, égale ou
supérieure à 100m², le CES applicable est de 70%, le COS est libre.
Toutefois, lorsque le RDC est occupé par le commerce, toute la surface
de la parcelle peut être réservée à cette activité.
Une cour sera
observée dans ce cas, à partir de 1er étage et dont les
dimensions seront égales à la superficie libre imposée par un CES de
70%.
§
Pour
les immeubles B3, ayant des appartements d'une superficie moyenne,
inférieure à 100m², les dispositions du secteur B3 applicables jusqu'à
présent restent valables, à savoir un CES de 70% et un COS de 2.4.
2-
Article relatif à l'implantation de la
construction par rapport aux limites séparatives ou mitoyennes.
a-
Limites latérales ou
fond du parcelle.
Les
dispositions actuellement en vigueur dans la zone immeuble A et B,
exigent dans l'implantation de la construction par rapport aux limites
séparatives ou mitoyennes des reculs, dont la marge, varie en fonction
de la hauteur du batiment. Ces reculs sont effectués par séquences, en
fonction du gabarit de l'immeuble.
Ce
procédé engendre des répercussions directes sur la structure du
bâtiment et contrarie sérieusement l'application des principes de
sécurité, édictée par le règlement de construction parasismique (RPS
2000).
Afin
de répondre aux normes du RPS 2000, mises en application par Décret
2.02.177 du 22 Février 2002, les nouvelles dispositions relatives aux
limites latérales ou de fond de parcelle en zone immeuble A et B sont
dorénavant comme suit:
-Secteur B3 (R+3): un recul de
4.50m
si la cour est au RDC, ou bien un recul de 4.00m si la cour est
à partir du 1er étage
-Secteur B2 (R+4) : un recul
franc de
5.00m, que la cour soit au RDC, ou au 1er
étage
-Secteur B1 (R+5) : un recul de
4.00m
soit à partir du RDC, soit à partir du 1er étage
et jusqu’au 3eme étage, ensuite un deuxième recul de 3.00m à partir du
4eme étage
-Secteur A1 (R+6) : un recul de
4.50m
soit à partir du RDC soit à partir du 1er étage et
jusqu’au 3eme étage, ensuite un deuxième recul de 3.00m à partir du
4eme étage
b-
Bande de 15m et
bande de 20m
Le
règlement actuel stipule pour l'implantation des constructions par
rapport aux limites séparatives ou mitoyennes: "dans une bande de 15m
de profondeur, mesurée à partir de l'alignement sur voie, les
constructions seront implantées d'une limite séparative à l'autre.
Cette bande de 15 m peut être portée à 20m au maximum sur les
immeubles de bureaux et les équipements hôteliers".
Cette
disposition qui instaure deux trames variables, selon qu'il s'agit de
l'habitat ou de bureaux, engendre au niveau du tissu urbain des
incohérences et incite souvent au dépassement voire le non respect des
limites instaurées entre deux parcelles mitoyennes supportant deux
programmes différents (habitat et bureau).
Afin
de dépasser ces situations, sources de problèmes, de contestation et
de doléances répétées, la nouvelle disposition applicable pour
l'implantation des constructions par rapport aux limites séparatives
ou mitoyennes est désormais comme suit :
" Dans une bande de 20m
de profondeur, mesurée à partir de l'alignement sur voie, les
constructions seront implantées d'une limite séparative à l'autre,
aussi bien pour les immeubles à usage d'habitat que pour ceux destinés
aux bureaux et équipements hôteliers".
Toutefois,
cette bande doit s'aligner avec celle existante de la parcelle
mitoyenne, pour assurer une continuité cohérente du bâti.
Le
reste des dispositions de la réglementation de la zone A et B, ne
subissent aucune modification et restent applicables dans leur
intégralité, sauf dispositions contraires, stipulées dans les cahiers
des charges et les règlements spécifiques des lotissements autorisés. |